Pourquoi signer un nouvel accord ?
Ce nouvel accord est nécessaire pour s’adapter à l’évolution d’un secteur audiovisuel en
pleine mutation, marqué notamment par l’augmentation de la consommation
délinéarisée. Désormais, les programmes sont vus aussi bien sur les
antennes de France Télévisions que sur Internet ou en mobilité, et ce à
tout moment. Dans les contrats à venir, le Groupe aura la faculté de
faire circuler les œuvres plus facilement entre les antennes, et aussi
de les proposer sur un futur service de vidéo à la demande sur
abonnement (SVoD).
Concrètement, que va changer cet accord ?
L’accord permet à France Télévisions de disposer de droits plus étendus sur les
œuvres, d’en détenir une plus grande propriété. Le nombre de diffusions
des programmes sera négocié de gré à gré. Chaque passage d’une
multidiffusion pourra être exercé sur toutes les chaînes du Groupe et
déclencher un rattrapage de sept jours. Enfin, France Télévisions étend
sa propriété sur les œuvres de création, au travers de la production via
sa filiale Multimédia France productions (jusqu’à 12,5% des
investissements) et de la faculté de «coproduire» ces programmes. Au
total, ce que l’on appelle la part dépendante s’élèvera à 25%.
Les investissements dans la production sont-ils maintenus ?
France Télévisions reste le seul groupe audiovisuel français à investir dans
tous les genres de création : fiction, animation, documentaire,
spectacle vivant... Le groupe s’engage à maintenir ses investissements
dans la création à hauteur d’au moins 400 M€ par an. 75% de ce montant
sera investi dans la production indépendante.
Source : Antenne, n° 62, mars 2016.