Olympiade après Olympiade, la SSR se voit mandater par le CIO pour produire les images des compétitions de ski. Vancouver en 2010, Sotchi en 2014, Pyeong Chang en 2018 et Pékin cette année… Une attribution qui ne va pas de soi, car la concurrence est là et les exigences de qualité fixées par le CIO très hautes. Massimo Lorenzi, rédacteur en chef des Sports à la RTS, y voit la reconnaissance du savoir-faire du service public suisse en matière de réalisation de ski : «Il est mondialement reconnu et ceci depuis des décennies. Que le CIO donne le mandat à la SSR est une source de fierté et une validation de nos compétences.»
La mission des 125 collègues présents en Chine est toute particulière cette année : en plus des conditions sanitaires qui compliquent leur travail au quotidien, ils tâchent de faire oublier l’absence de public (et donc d’ambiance) mais aussi de neige aux abords des pistes. «C'est un vrai casse-tête et un défi de réalisation de donner de l’ampleur olympique à ces courses !»
Des collègues provenant des quatre régions linguistiques de Suisse
Relevons cette particularité helvétique, toujours étonnante vue de l’extérieur, qui consiste à faire travailler en symbiose, autour d’un projet global, des collègues provenant des quatre régions linguistiques et parlant quatre langues différentes (allemand, italien, romanche et français). «L’un dans l’autre, c’est sans doute une incarnation de la Suisse au niveau professionnel !»
Nicolas Bastard (RTS)
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