Trois questions à... Laurent Guimier, directeur de France Info

29.08.2016

Une marque unique qui a su s’imposer depuis 1987, deux points jaunes en guise de signature : la nouvelle offre de service public d’information en continu s’est déployée le 1er septembre sur tous les supports, la radio, la télévision (sur le canal 27 de la TNT) et le numérique. L’enfant se nourrira du meilleur de chacun de ses géniteurs : Radio France, France Télévisions, France Médias Monde et l’Institut national de l'audiovisuel. Laurent Guimier, directeur de la chaîne d'info de Radio France, nous en dit plus sur la participation de la radio au projet.


Quel est l’apport de la radio historique France Info à cette offre globale ?

D’abord, elle est le métronome de cette chaîne. Toutes les dix minutes, on vient au cœur de la rédaction de France info pour prendre connaissance des titres emblématiques de la chaîne.

Deuxièmement, des tranches entières de radio sont filmées dans notre nouveau studio: l’interview politique du matin de 8h30 à 9 heures; puis, de 20 heures à 21 heures, Les Informés de France Info, un débat déjà installé à la radio; enfin, une séquence sportive intitulée Clasico.

L’apport tous azimuts de cette offre, c’est aussi la capacité de la rédaction à irriguer l’ensemble des supports (radio, bandeau déroulant à la TV, site Internet) d’informations chaudes, vérifiées et recoupées, produites par l’agence France Info.



Que se passe-t-il en cas de «gros coup» ?

Selon la nature et la localisation de l’événement, c’est la mieux placée des trois antennes (Radio France, France Télévisions ou France Médias Monde) qui assurera la spéciale. Il est possible que ce soit Radio France : nous sommes rompus à l’exercice !

Au quotidien, chaque antenne a son pilote et sa ligne hiérarchique. Le numérique est copiloté par Germain Dagognet (France Télévisions) et moi-même.

363 jours pour donner naissance à cette nouvelle offre, n’est-ce pas un accouchement au forceps ?

Le délai aurait été trop court si, dès le départ, nos amis de la RTBF ne nous avaient pas fait partager leur expérience. Dès l’annonce du projet, ils se sont mis à notre disposition parce que la matinale de VivaCité est déjà diffusée à la télévision. Cela nous a permis de faire un saut technique et éditorial important.


Propos recueillis par Annette Ardisson (Radio France)