Ma vie demain (2020)

Les rédactions de l'Info audio des MFP sont parties à la rencontre de celles et ceux dont la crise sanitaire a bousculé le destin. Une série de 20 portraits à découvrir tout l'été.

Avec les rédactions audio des Médias Francophones Publics, nous partons à la rencontre de celles et ceux que la crise sanitaire a bousculés, dont le destin s'est accéléré, qui ont été contraints aux changements ou qui ont précipité leurs projets à venir. Une série de portraits réalisés de la France au Québec, en passant par la Belgique et la Suisse, mais aussi le Sénégal ou la Corée du Sud, par les reporters de Radio France, la RTS, la RTBF, Radio-Canada et RFI.

LES REPORTAGES DE LA SÉRIE

RTS

Alexandre Follonier a redécouvert sa famille, si proche et si lointaine. Pendant la pandémie, ce contrôleur aérien a (re)découvert ses deux ados et développé une relation très forte avec eux. Ça l’a marqué et il souhaite maintenir cette relation. Dès la reprise de l’école, son plus jeune a toutefois repris les sorties avec ses potes, faisant passer la famille au second plan. Ce n’est donc pas encore gagné pour Alexandre, mais il a décidé de réduire son taux de travail à 80% pour «regagner» sa famille. (Un reportage de Dominique Choffat)

Impresario, Pascal Viglino propose des concerts aux seniors. Bloqué dans ses activités à la suite du confinement, cet entrepreneur dans le domaine de la culture a créé la plateforme C’est dans l’jardin. Elle propose de mettre en relation les musiciens et ceux qui souhaitent égayer le quotidien des résidents en maisons de retraite ou en institutions spécialisées, de leurs amis ou parents confinés à la maison, en leur offrant des concerts depuis les jardins ou sur une terrasse, en toute sécurité. Par la même occasion, la plateforme permet de soutenir les musiciens touchés par la crise du coronavirus. Un pari payant. Au vu du succès, la plateforme poursuivra son activité, elle permet de créer du lien entre les gens et d’offrir un débouché supplémentaire aux musiciens. (Un reportage de Katia Bitsch)

Maxime Billen : du numérique au tourisme. A presque 26 ans, Maxime est un spécialiste de la blockchain. Il a perdu son job de relations manager au sein d’une société de recherche d’investisseurs à cause de la crise. Pour s’en sortir, il a multiplié les petits jobs, mais il va rebondir en créant son entreprise dans le domaine des relations touristiques. Maxime est en quelque sorte un entrepreneur contraint par la crise du coronavirus. (Un reportage de Pierre-Etienne Joye)

L’école à la maison. Plus que jamais. La famille Pernet-Oggier, à Yverdon, compte trois filles de 5, 7 et 10 ans. La fermeture des écoles fut une révélation pour leurs parents. Ils ne renverront donc pas leurs filles à l’école, à moins peut-être qu’un vaccin soit disponible et sûr à 100%. La mère gère tout. C’est aux parents de trouver sur le Net et dans les livres des supports de cours pour que les filles collent aux programmes. Elles seront évaluées une fois par année par le canton. Le canton de Vaud est le plus permissif de Suisse romande avec 600 enfants qui font l’école à la maison. Dans leur cas, les filles ne sortent plus et ne voient plus d’amis à l’extérieur. C’est pour eux un idéal sanitaire et une forme de philosophie. (Un reportage de Valérie Hauert)
 

Radio-Canada

La solidarité comme remède personnel à la crise. Portrait de Mayte Cabrera, une assistante dentaire qui s'est retroussé les manches pour venir en aide aux plus vulnérables durant la pandémie. La jeune femme, 32 ans, née au Québec de parents latino-américains, s'était donné pour objectif de soutenir au moins cinq familles dans le besoin... En quelques semaines, elle en aura finalement aidé cent fois plus en collectant plus de 10.000 dollars en argent et denrées. (Un reportage de Nancy Caouette)

Salomé Corbo : de la scène à la ferme. Habituellement, elle passe sa vie sur les planches ou devant une caméra, mais depuis quelques semaines on la voit surtout à quatre pattes dans les champs de maïs. Le travail à la ferme a été une bouée de sauvetage au niveau financier et un apprentissage inspirant pour cette mère de trois enfants qui vont eux aussi participer à la cueillette des fraises une fois l'année scolaire terminée. (Un reportage de Vincent Resseguier)  

Avec Mario Blouin, infirmier en gériatrie dans la région de Montréal. Il travaille dans des centres d'hébergement et de soins de longue durée, les CHSLD. Des établissements qui accueillent des personnes en fin de vie, en majorité des personnes âgées. Avec l'arrivée de nouvelles mesures sanitaires, son milieu de travail a été complètement bouleversé. Les résidents dont il s'occupe sont plus vulnérables et isolés que jamais. Mario Blouin a dû faire preuve d'imagination pour faire face à ces nouvelles contraintes. (Un reportage de Vincent Resseguier)

Taïna Chalifoux est une jeune entrepreneure qui a dû revoir totalement son mode de fonctionnement. Elle vendait auparavant des machines à café directement à des entreprises. Ces entreprises étant maintenant soit fermées, soit en mode télé-travail, elle s’est tournée vers le commerce en ligne. Elle a rapidement trouvé de nouveaux fournisseurs et vend maintenant du café équitable et des capsules directement à des particuliers. La crise lui a donné l'opportunité de faire grossir son entreprise, en développant une toute nouvelle ligne de produits, une nouvelle clientèle. La crise l'a rendue plus forte, d'autant plus que ses concurrents, comme Nespresso et compagnie, sont trop gros pour pouvoir se réinventer aussi vite. (Un reportage de Philippe-Antoine Saulnier)

 


 

RTBF

Elodie a trouvé sa voie en s’investissant comme bénévole dans une maison de repos. Jeune en perte de repères, Elodie a abandonné ses études de kiné. «J’étais perdue. Et je n’étais pas la fille la plus sociable de la terre.» A l’aube du confinement, elle entame un service citoyen dans la culture, mais se retrouve finalement propulsée en maison de repos, crise du Covid-19 oblige. Cette expérience va bouleverser sa vie. Auprès des résidents, Elodie se révèle et développe une réelle fibre sociale. En septembre, elle se lancera dans des études d’assistante sociale. (Un reportage de Sophie Mergen)

Accro au boulot, Martin est devenu accro à ses marmots. Pendant des semaines, le confinement a figé toutes les activités, sauf dans la tête ! Le cerveau de Martin Hubaut a travaillé pendant la crise du Covid, jusqu’à remettre en question son mode de vie : plus question de faire passer le boulot avant la vie de famille ! Il a décidé de tirer le rideau de son restaurant, dans lequel il passait quatorze heures par jour, 6 jours sur 7 et s’est promis de consacrer plus de temps à sa femme et à ses quatre enfants. (Un reportage de Simon Gérard)

Evan Laloux : première vraie pause dans la vie active pour tout changer. Evan Laloux est le chef d’une entreprise familiale spécialisée en habillage de fenêtres située à Marche-en-Famenne, en Belgique. Il reprend le flambeau en 2012 à la mort de son père. Depuis il court... La crise du coronavirus passe par là. Pendant cette pause imposée, Evan apprend à réfléchir différemment. Et décide d’acheter quatre camper-vans pour les mettre en location. De mettre sa société familiale en gérance et de marcher enfin au lieu de courir. (Un reportage de Tom Denis)

 

Rachel Mandelblat, 25 ans, a changé complètement ses habitudes de vie et de consommation. Zéro déchet. Uniquement une consommation de produits locaux, de saison. Elle plante désormais ses légumes. Train de vie beaucoup plus sportif. Avant, elle se «laissait un peu aller». Elle a décidé de terminer son mémoire de fin d'études en histoire. (Un reportage d'Alexis Gonzales)
 

France Inter

Sophie Loridon : quitter la ville afin de s’occuper elle-même de la scolarité de sa fille. Sophie Loridon vit en famille avec son compagnon Thomas,sa fillette de 4 ans, Alizée. Elle a aussi deux grands garçons, étudiants, Yanis et Enes. Dès cet été, tout le monde change de cadre de vie et de mode de fonctionnement. Sophie va tester l'enseignement à domicile pour sa fille. (Un reportage de Christine Simeone)

Sébastien Pelka, créateur d’entreprise : le circuit court est la solution. Sébastien Pelka, patron de la start-up Direct-Market, défend un système de circuit court entre producteurs et commerçants, pour que tous puissent continuer à travailler. Le confinement a confirmé son intuition sur ce système, et un développement important s'annonce pour l'automne. (Un reportage de Christine Simeone)

Hélène Touati, du conseil en freelance à la musique, de Paris à l’Espagne. Hélène Touati a travaillé comme directrice marketing de grandes entreprises et désormais elle est conseil en stratégie par la marque. Le confinement l'a convaincue de s'installer bientôt à demeure en Espagne, dans un village, et de s'insérer dans la vie culturelle locale, bénévolement. (Un reportage de Christine Simeone)

Hugo Akdogan, entrepreneur du bâtiment, chantiers à l’arrêt : et pourquoi pas se lancer dans la dépollution ? Hugo Akdogan est patron d'une société de démolition et maçonnerie en Île-de-France. Comment envisage-t-il l'avenir ? La crise du coronavirus l'a obligé à revoir les méthodes de travail au quotidien, et le positionnement de son entreprise. (Un reportage de Christine Simeone)
 

RFI

Au Sénégal, Nicole Gakou, jeune médecin impliquée dans la riposte contre le coronavirus. Le coronavirus, déclencheur d’un engagement. Rencontre avec la docteure Nicole Gakou, qui s’est portée volontaire au sein de la Croix-Rouge sénégalaise pour participer à la lutte contre la Covid-19. (Un reportage de Charlotte Idrac, correspondante de RFI à Dakar)

À Johannesbourg : Lockdown Heights, la série sud-africaine du confinement sur Instagram. L’Afrique du Sud vient-elle d’inventer avec la série Lockdown Heights «l’Instavela», feuilleton populaire sur Instagram, diffusé par épisodes de neuf à douze minutes depuis le 27 mars ? Des acteurs confinés à Johannesburg ont décidé de rompre l’isolement sans trop s’angoisser sur leur avenir. Ils continuent à faire rire et jouer la comédie, par plaisir, avec un script dont chacun filme sa partie chez lui. Le tout est ensuite monté par l’initiateur de la série, Ayanda Makayi, qui s’est dit au début du confinement : «Pourquoi on ne ferait pas un feuilleton sur nos téléphones portables ?» (Un reportage de Claire Bargelès)

Quand la crise accélère le retour de la cuisine «faite maison» en Corée du Sud. Le «fait maison» pour changer des plats tout préparés et palier la fermeture des restaurants pendant la pandémie. A 61 ans, Nam Kyung-hee n’a pas attendu le coronavirus pour se lancer dans le mouvement. Le confinement n’a fait que renforcer ses convictions : le bien-manger est un plaisir bon pour la santé, explique cette cuisinière sud-coréenne durant ses cours de cuisine. Un vrai changement dans un pays où les repas en famille se déroulaient jusqu’à présent surtout au restaurant. (Un reportage de Stéphane Lagarde)

Faire son deuil 2.0. Sur le continent africain, pour éviter une explosion de la pandémie, tous les chefs d’État ont rapidement décidé de fermer les frontières aériennes et terrestres. Fin mars, plus aucun déplacement n’était autorisé. Sénégalais, Camerounais, Maliens, Français ou Américains, ils sont nombreux à s’être retrouvés bloqués sur le continent, éloignés de leur famille. Certains n’ont pas vu leur enfant naître, d’autres n’ont pas vu leur proche mourir. C’est le cas de Seydou Badini. (Un reportage de Coralie Pierret)

TOUTES LES DIFFUSIONS

Retrouvez tout l'été l'intégralité des reportages de la série « Ma vie demain » sur les antennes et les sites des radios partenaires des Médias Francophones Publics.