LES REPORTAGES DE LA SÉRIE (5 x 6'30)
> « Opération Libero : ces jeunes Suisses qui veulent réinventer la politique », un reportage de Camille Degott (RTS)
« Opération Libero » est un mouvement politique ni de droite, ni de gauche... C'un mouvement citoyen qui est né du traumatisme de février 2014 consécutif à l’approbation de l’article contre l’immigration de masse. Son but : pallier la faiblesse des partis traditionnels pour contrer les attaques des souverainistes de l’Union démocratique du centre (UDC) contre la politique d’ouverture de la Suisse. Il est composé de jeunes qui s’engagent pour une Suisse libérale et ouverte. En ce moment, c’est l’Europe qui est au cœur de son combat. En effet, la population suisse votera le 19 mai pour adapter sa législation sur les armes à celle de l’Union européenne. Mais le réel enjeu de cette votation, c’est le maintien de la relation de la Suisse avec l’Union européenne.
À Genève, des participants d'Opération Libero suivent une formation interne en vue de la campagne de la loi sur les armes. (Photo : Camille Degott / RTS)
> « Les aléas des budgets communaux participatifs en Belgique francophone », un reportage de Barbara Schaal (RTBF)
« Participatif »… C’est un mot qui a la cote… Un mot qui a fleuri un peu partout sur les programmes électoraux, lors des dernières élections communales belges. C’était en octobre dernier. La tendance, c’est d’impliquer plus le citoyen dans les décisions qui le concernent, au niveau local. Depuis quelques années, on entend aussi parler de budget participatif. Les citoyens sont invités à décider ensemble de l’affectation d’une partie des ressources communales. En Belgique francophone, une vingtaine de communes ont déjà tenté l’expérience ces dernières années. Le résultat : rarement concluant. Trop peu ambitieux, abandonné en cours de route. Le concept a visiblement du mal à s’imposer. Pourquoi ? Barbara Schaal a essayé d’y voir plus clair…
Thierry Debougnoux et Gaston Straet ont participé au dernier budget citoyen de la commune d’Olne. (Photo : Barbara Schaal / RTBF)
> « Gilets jaunes en France : Facebook, détonateur des ronds-points », un reportage de Sébastien Sabiron (France Inter)
C'est un mouvement social inédit. Sur le fond, sur la forme et sur la durée. En France, depuis cinq mois, les Gilets jaunes manifestent tous les samedis pour défendre leur pouvoir d'achat, demander une fiscalité plus juste et un changement des règles démocratiques. Si les images des ronds-points occupés et des violences en marge des manifestations ont fait le tour du monde, c'est sur les réseaux sociaux que le mouvement s'est bâti, organisé et qu'il perdure aujourd'hui. Facebook a été la matrice, le déclencheur, le détonateur de cette révolte des ronds-points.
Fin 2018, la flambée du prix des carburants a donné naissance en France à un important mouvement de contestation relayé sur les réseaux sociaux. (Photo : Kenzo Tribouillard / AFP)
> « Au Kenya, la vie politique se réinvente sur les réseaux sociaux », un reportage de Charlotte Simonart (RFI)
Direction le Kenya, l’un des pays les plus connectés d’Afrique. Aujourd’hui, 43 millions de Kenyans ont accès à Internet. Soit un taux de pénétration de 84%, contre 36% en moyenne en Afrique. Les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place en politique et dans les débats sociétaux. WhatsApp, Facebook, Twitter : depuis dix ans, ces nouvelles plateformes révolutionnent la société tout entière. Charlotte Simonart s'est rendue à Nairobi à la rencontre de certains acteurs de ce changement.
Au Kenya, où 8 millions de personnes les utilisent, les réseaux sociaux sont devenus de véritables plateformes de débat public. (Photo : Charlotte Simonart / RFI)
> « La tradition inuite du consensus, une inspiration pour la démocratie ? », un reportage de Marc Godbout (ICI Radio-Canada)
Dans le nord du Canada, le territoire inuit du Nunavut s’est donné une autonomie il y a vingt ans, en avril 1999. Couvrant le cinquième du territoire canadien avec une population de 30.000 personnes, il a adopté un modèle politique qui inclut davantage le citoyen. Il n’y a pas de partis politiques, tous les députés sont élus individuellement et ils fonctionnent par consensus, comme le veut la tradition inuite. Et pour faire face aux critiques sur son autorité, le Premier ministre, Paul Okalik, a dû mettre en place un comité d’aînés, l'«inuit qaujimajatuqangit». Ce comité conseille le gouvernement pour qu’il intègre la culture inuite dans ses lois et ses décisions politiques...
Sandra Inutiq est la première Inuite à être devenue avocate au Nunavut. (Photo : Marc Godbout / ICI Radio-Canada)
> Une série des Médias Francophones Publics, avril 2019. Coordination éditoriale : Jacques Cremers (RTBF). Photo de couverture : Sébastien Bozon (AFP).